Fête d'antan
Le 1er dimanche de septembre c'était \" la grande fête \" place de l'église. A l'origine cela se passait au mois d'août, au calendrier Saint-Laurent est le 10 août, mais c'était aussi le temps des moissons pour les agriculteurs et le moment des bioques et des mirabelles.
Le 2ème dimanche d'octobre c'était \" la petite fête \" place des Rentiers. A l'époque l'école reprenait au mois d'octobre. Les écoliers recevaient la visite de la famille Lambert pour une distribution de tickets gratuits de manège.
Le 3ème dimanche de septembre c'était la fête à Flohimont puis à partir de 85 le 3ème week-end de juin.
A la fête patronale :
Les Anciens disaient : s'il fait mauvais à la fête de Chooz, il fera beau à Fromelennes ? et vice versa.
Son organisation était confiée à la jeunesse de la commune qui désignait dix jeunes, cinq filles et cinq garçons, les autres accompagnaient. Ceux-ci étaient équipés de cocardes tricolores.
On surnommait les garçons : les \" capitaines \" et les filles \" les braguettes \".
Les habitants faisaient les tartes et allaient faire leur cuisson à la boulangerie Suray. Il y avait les manèges avec la famille Lambert, le stand de tir avec la famille Pelletier, la loterie ?
Samedi soir, il y avait bal au café Trottin à la Manufacture, bal chez Saxe au café des sports.
Le dimanche, il y avait la messe. Les jeunes accrochaient une grosse cocarde à Saint-Laurent qui était le patron de la paroisse. A la sortie, avec le concours de l'harmonie municipale, quelques pas de danse étaient effectués sur la place par les participants.
Suivait la dépose d'une fleur au monument aux morts au stade de foot Georgin. L'après-midi, c'était le concert de l'harmonie.
Pour terminer la journée, le bal était proposé aux deux cafés.
En avant le matrou :
C'est la jeunesse qui en avait la responsabilité. Elle collectait de l'argent dans les maisons pour les récompenses des parties de boules, des jeux pour les enfants.
En fonction du jour : le lundi pour les jeunes, le mardi pour les anciens, il y avait dans les rues du village, derrière l'harmonie, une débandade de gens déguisés avec des cris, des chants, du plaisir et de la joie.
Les ouvriers de l'usine Tréfimétaux ne travaillaient pas et avaient un jour payé.
Les jeunes, accompagnés de l'harmonie municipale, étaient reçus au château par la famille Parent qui offrait le verre de l'amitié. Des morceaux de musique étaient joués dans le parc. La rue principale était le terrain préféré des jeunes avec les jeux : courses à la brouette, aux sacs, aux ?ufs.
Pour les autres, il y avait le concours de boules.
Il y avait aussi \" les olivettes \" devant le café des sports : un cercle était formé par les gens avec à l'intérieur une rangée de chaises en file indienne. Le but était de zigzaguer entre les chaises et de ne pas les faire tomber. En cas de faute, le gage consistait à rattraper la partie brindilles tenue par une autre personne tout en possédant le manche en bois et de recomposer le balai de ses morceaux.
Et les lundis et mardis ? encore bal.
C'était comme çà avant ? quelle bonne santé et quelle belle époque.
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