L'épicerie ... comme au bon vieux temps
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Quelle bonne idée de nous faire revivre le magasin d'autrefois, comme le Familistère, qui rappellera de bons souvenirs aux plus âgés.
A la tombée du jour, venez découvrir l'exposition d'objets, de marchandises et d'affiches de jadis. L'entrée est ornée de branches de sapin.
Le magasin se compose d'un étal garni de cagettes de fruits et de noix, de casiers en bois équipés de bouteilles en verre ? Une étagère propose des pots de confitures et de bonbons ainsi que des boîtes de pâtes ? Un meuble bas est garni de pots de café avec ses moulins à moudre, d'un pot à lait, de marrons avec son ancien appareil de cuisson ... Un petit coin boulangerie s'illumine avec un four à bois accompagné de ses fausses flammes et de ses pains. Pour être complet, on trouve même du tissu, des pelotes de laine, du savon, de la craie, des billes et des ustensiles comme des fers à repasser, un tonneau, des anciennes balances, et même un ancien vélo.
Sur leur banc, les deux commerçants contrôlent la boutique. C'était le système de surveillance de l'époque.
Retour sur ces épiceries, comme le Familistère, qui avaient pignon sur rue. C'était l'histoire du commerce de proximité ou magasin d'alimentation générale avec des denrées alimentaires, mais également une diversité de produits sans rapport avec l'alimentation. On passait par le comptoir au fond pour la commande. Il y en avait partout autour de nous, sur les côtés, en haut, en bas sur les étagères. Et les odeurs de notre enfance comme le café, les épices, embaumaient la boutique.
On y trouvait entre autres : des légumes et des fruits en devanture, des conserves, des saurets et des moules, des carambars, du chocolat, de la chicorée, ect ? le nécessaire à la vie courante. Le total des articles se faisait sur un bout de papier, à la main, sans calculette. Le cahier tenu par le commerçant comptabilisait les achats. En fin de mois, avec la paie, on réglait notre compte en liquide. En guise de fidélité, des timbres permettaient d'avoir un colis comme des casseroles, des couvertures.
Les horaires et les jours d'ouverture permettaient de fréquenter le magasin quotidiennement. Effectuer ses courses dans les petits commerces était un moment convivial. En faisant la queue avec son panier, on y apprenait les nouvelles du village. Quel changement par rapport à la course effrénée à la modernité et à la surconsommation d'aujourd'hui.
Un signe ? A l?heure où la tradition revient à la mode et que chacun tente de renouer avec les valeurs et les saveurs d?autrefois, en cette période de cadeaux, on se prend à rêver avec la réouverture d'une épicerie au sein de la commune.
La veille des vacances, l'école primaire est venue faire ses courses. Durant la visite de la boutique, les élèves ont été agréablement surpris de rencontrer le Père Noël. Celui-ci avait été convié à la fête par les commerçants du lieu, c?est-à-dire, les employés de la commune. Chaque enfant est réparti avec un sachet de friandises et en échange, ceux-ci ont remis à notre homme vêtu de rouge, une lettre pleine de souhaits.
Y'a bon ! Que la joie soit complète en cette heureuse saison de fêtes.